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L'IRFA poursuit sa mission de formation !

IRFA : "Je suis ravi que ma formation se poursuive, le temps n'est pas infini"

Organisme de formation d'Eure-et-Loir, l'IRFA poursuit sa mission de formation pendant la crise sanitaire. Caroline Durot, coordinatrice pédagogique, et François, apprenant en Visas Trois en un et Pro numérique, racontent.

 

"L'organisation des formations à distance proposée par l'IRFA est très bien : les formateurs sont disponibles et je peux travailler à mon rythme" assure François. Cet apprenant de 54 ans a débuté au mois de février un Visa Trois en un et un Visa Pro numérique afin de se remettre à niveau avant de débuter, en septembre prochain, une formation "Technicien en restauration des véhicules anciens". "Avant je travaillais comme menuisier mais suite à un licenciement économique j'ai décidé de me reconvertir, raconte François. J'ai voulu profiter du temps avant ma prochaine formation pour apprendre un maximum." Comme lui, ils sont une quarantaine d'apprenants de l'IRFA Eure-et-Loir à réaliser aujourd'hui leur formation Visa à distance. "Depuis la mi-avril nous avons 15 autres apprenants qui sont arrivés dont un groupe de 11 jeunes de la Mission Locale de Dreux, précise Caroline Durot, coordinatrice pédagogique de l'IRFA. Ces derniers ne seraient probablement pas venus aussi nombreux en formation sans le confinement, pour eux il y a aujourd'hui une sensation de temps perdu. Cela montre qu'assurer une continuité pédagogique est essentiel : pendant cette période le temps ne s'arrête pas, c'est l'occasion pour certains de se former." "Je suis content que ma formation puisse continuer, le temps n'est pas infini" confirme François.

Pour l'organisation de ses formations à distance, l'IRFA a pu se reposer sur un environnement numérique riche. "Nous avions déjà plusieurs plateformes pédagogiques dont le LMS Libres savoirs ainsi qu'un espace virtuel qui nous est propre : Irf@form. Avec ce dernier, chaque apprenant accède gratuitement à un Pack Microsoft office" indique Caroline Durot. Dans le lot des logiciels classiques comme Word et Powerpoint, un nouvel outil a révélé tout son intérêt : Mircosoft Teams. "Nous ne l'utilisions pas avant le confinement. Ce logiciel nous permet de faire des classes virtuelles avec un tableau blanc, de faire du travail collaboratif, de partager son écran, d'envoyer et recevoir des ressources... J'adore cet outil maintenant."

Même à distance, l'individualisation des parcours reste le maître mot. "Nous sommes partis sur un principe de prescription : chaque début de semaine nous envoyons à chaque apprenant le travail à faire pour le reste de la semaine et corrigeons celui de la précédente, explique la coordinatrice pédagogique. Ensuite, deux jours par semaine, un formateur spécialisé de chaque domaine (français, mathématiques et numérique) est disponible - par classe virtuelle, mail et/ou téléphone selon les apprenants - pour corriger et accompagner les stagiaires et leur donner davantage de travail s'ils le souhaitent." Après plus d'un mois de confinement et de travail à distance, deux profils d'apprenants se dégagent selon la coordinatrice : ceux qui ont besoin d'un accompagnement accru et ceux qui travaillent davantage qu'en centre. "Travailler de chez moi quand je veux est un rythme qui me convient parfaitement, remarque François. Ce que j'apprécie également c'est de pouvoir recevoir du travail dès que j'en demande, mes formateurs sont très réactifs."

Après un mois de travail uniquement à distance, Caroline Durot constate des effets positifs : "Une vraie montée en compétence et une dynamique des formateurs pour la FOAD* est en train de se créer. Pareil chez certains apprenants qui découvrent les intérêts de se former à distance. À l’avenir, je pense que nous recommanderons davantage la FOAD aux stagiaires." Par ailleurs, plusieurs évolutions à l'IRFA sont déjà en cours d'étude. "Les apprenants pourraient être initiés dès le début de leur formation aux outils numériques collaboratifs, détaille la coordinatrice pédagogique. Pour anticiper d'autres crises similaires mais aussi car c'est un exercice intéressant pour les faire devenir autonome avec l'outil informatique. La crise sanitaire a également révélé que nous manquions de souplesse dans nos plannings FOAD : certains apprenants peuvent être très autonomes, nous pouvons ainsi développer le travail en asynchrone."

* Formation ouverte et à distance

Source : @Kogito. Le 30/04/20 11:55. Localisation : 28

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